Qu'est ce qu'un Comité de Quartier ?
C'est
une association indépendante, régie par la loi de 1901 qui se donne
pour tâche d'animer la vie de son quartier. Elle est dirigée par un
bureau élu par l'Assemblée Générale des adhérents. Elle n'est que
rarement subventionnée, et est animée par des bénévoles, qui se mettent
au service de la collectivité. Les objectifs d'une telle association
sont multiples:
- faciliter la concertation entre les élus et les citoyens de la ville et ainsi faire « remonter » les informations.
- co-gérer des projets municipaux.
- développer la vie sociale dans les quartiers.
Les
Comités de quartier sont regroupés au niveau communal dans l'UCQ
(l'Union des Comités de Quartier). Des projets sont ainsi menés à
l'échelon inter-quartiers par des groupes de réflexion et de
proposition rassemblant des volontaires de tous les quartiers.
Ils
se regroupent également au niveau national dans le CARNACQ (Carrefour
National des Comités de Quartier) qui fédère un millier d'associations
sur toute la France.
Que ne doit pas être un Comité de Quartier
Il
ne doit être ni un service municipal, ni un contestataire systématique.
Son action constructive, issue de l'information, du dialogue et de la
concertation, pour le bien du quartier doit se réaliser en totale
neutralité politique, religieuse et philosophique.
Pourquoi un Comité de Quartier ?
La démocratie de proximité est ressentie comme un besoin fort de la population pour éviter la rupture avec les élus.
Dans
un contexte marqué par une "crise du politique et de l'engagement", les
CQ permettent de fédérer les acteurs dits défavorisés en leur
permettant de se structurer politiquement pour faire entendre leurs
revendications. Leur mise en place est la garantie d’une vie
démocratique essentielle et permet une relation étroite et constante
entre les habitants des quartiers et les Elus.
Ils permettent de chercher des solutions en vue d’améliorer le cadre de vie, la qualité de l’environnement et la sécurité.
Ils
jouent également un rôle important dans le renforcement du lien social
entre les habitants, particulièrement dans les quartiers dits « en
difficulté » connaissant des problèmes sociaux récurrents (échec
scolaire, violences, taux de chômage élevé...). Ils suscitent un climat
de solidarité entre les habitants d’une rue, d’un immeuble, de façon à
ce que personne ne reste « oublié » de la société.